Le soir était presque tombé, le bus avait prit beaucoup de temps afin de se rendre jusqu'ici. Le ciel était étoilé, c'était magnifique. C'est donc pour cette raison que, ayant marché quelques minutes pour ce rendre à cet endroit, Yoite s'arrêta devant la porte d'entrer et leva les yeux vers le ciel. Il fut émerveillé par cette noirceur nappée d'étoiles, il esquissa un sourire, puis baissa la tête, prit une grande respiration et poussa finalement la porte du restaurant. Un petit carillon au haut de la porte, fit une jolie mélodie quand Yoite fut à l'intérieur. Un homme plutôt costaud, au cheveux brun court et à la barbe bien faite, sortit de la cuisine et s'exclama par simple habitude:
-Irashaimase...Je m'excuse monsieur, mais le restaurant va bientôt fermer...
Le jeune homme resta figé là, sans trop savoir comment réagir et que dire dans cette situation. Il resta tout simplement silencieux et se contenta de relever la tête, dirigeant son regard vers l'homme.
-Vous devriez retourner....Mais attends un instant, tu es Yoite! Sa fait si longtemps mon grand que je ne t'es pas vu. Je croyais que tu allais arriver dans une semaine. Puisque tu n'as pas l'air très bavard, je vais te donner l'adresse de l'appartement que je t'es loué d'avance. Il coute pas très chers, tu devrais être bon avec ça.
-Bonjours mon oncle...
Avec cette salutation plutôt en retard, l'oncle de Yoite le crut quelque peu étrange et lunatique, mais ce n'était pas le cas. Le jeune homme n'avait tout simplement pas su répondre autre chose à cet homme asser imposant. Après s'être aperçu que ses paroles avaient été un peu mal placés, il sentit la nervosité monter en lui et il rougit légèrement de gêne. Son oncle s'approcha et lui tendit un bout de papier.
-Tiens, c'est ta nouvelle adresse. Je te suggère de t'y rentre tout de suite, avant qu'il ne fasse trop nuit. Et n'oublie pas que tu commence à travailler dans deux jours, d'ici là, prends le temps de te reposer et de t'installer confortablement. Bon aller! Ouste! Va vite rejoindre ton appartement.
Machinalement, Yoite attrapa le bout de papier et tourna talons. Une fois sur le trottoir, il lut l'adresse et essaya du mieux qu'il put, de se diriger à son appartement, qui ne devait pas être trop loin dans les environs. Il disparu donc dans la noirceur de la rue, à la recherche de son chez lui.
----> Quartier pauvre